Histoire de la création
de la Boxe Américaine
DISCIPLINES :
Dans la catégorie dite des « boxes
américaines » de compétition, trois disciplines issues des États-Unis sont
regroupées. Tout d'abord le plein-contact (dénommé « full
contact » depuis 1970 et popularisé par la PKA en 1975)
qui s’adresse à des pratiquants expérimentés et très entraînés compte tenu de
la dangerosité de l’épreuve. Puis le plein-contact avec low-kick
(« full contact avec low kick ») version d'origine (popularisé par
la WKA en
1976) avec coup de pied circulaire en ligne basse avec port de chaussons de
boxe américaine - version relancée en 1998 par la Fédération Française de Full-Contact
(FFFCDA). Ensuite le light-contact
international qui reprend les règles du full-contact
(appelé « médium-contact » en
France par le groupement WKA-France), et dans
lequel les techniques sont portées avec puissance, à l’étranger, mais dont
le K.O est
interdit ; particularité française : le « light-contact
français » (appelé « soft-contact » par le groupement
WKA-France), suite à une recommandation du ministère chargé des sports, est une
rencontre d’opposition où les coups sont parfaitement retenus ; c'est donc
la valeur technique qui est privilégiée, le vainqueur étant celui qui a atteint
le plus grand nombre de cibles, et non pas celui qui aurait été le plus
efficace en termes de puissance de frappe comme dans le plein-contact.
Enfin la troisième discipline la plus connue au Monde est
le semi-contact ou
« points-fighting » qui ressemble au karaté sportif japonais ;
pour cette dernière discipline, les compétiteurs se font face et doivent
atteindre des cibles autorisées pour marquer des points ; le nombre de
points varie selon l'endroit atteint ; à chaque touche valide, le duel est
arrêté et l'arbitre annonce les points marqués et le score est affiché au fur
et à mesure.
NAISSANCE AUX ETATS-UNIS :
Dans les années 1960, aux États-Unis l’engouement
pour le karaté ainsi
que pour les autres arts martiaux (kempo, kung-fu, taekwondo, etc.) et
la volonté de certains médias font évoluer les choses. Différents styles de
pratiques martiales développèrent des formes de contact variées. De nombreux
champions désireux de faire connaître la diversité de leurs techniques,
contribuèrent à leur évolution. Des tournois sont organisés par des styles de
combat divers ; comme l’United States National Karate Championship de
Jhoon Rhee, la Bataille d’Atlanta d’Ed Parker, et dès 1963 les opens sur ring
de bando burmese
kickboxing (forme héritière de l’ancestrale boxe birmane). D’autres tournois
importants comme le Mas Oyama All
Worth America Championship (karaté kyokushinkai au K.O.) ont
changé les traditionnels tournois de karaté jusqu’alors organisés sans contact.
Également, l’idée de Bruce Lee (célèbre
acteur de cinéma, au milieu des années 1970) et de Jhoon Rhee (professeur
d’Alan Steen, de Jeff Smith et
de Gordon Franks) de combattre avec protections et gants, a ouvert une nouvelle
voie pour tous les amateurs de « combat réel ».
Bruce Lee
et
Jhoon Rhee
Jhoon Rhee et Ali
Jhoon Rhee
Bruce Lee et Jhoon Rhee
TOURNANT
DECISIF :
Aux États-Unis, certains historiens situent la naissance du
full-contact, le 17 janvier 1970 à Long-Beach (Californie), quand le promoteur Lee Faulkner organisa une rencontre sur ring au
K.O., opposant Joe Lewis à Greg Baines, combat de "Full Contact Karate" appelé
"American Kickboxing" par un journaliste.
Enfin, une autre hypothèse semble faire la quasi-unanimité dans le Monde du
full-contact. Aux États-Unis au milieu des années 1970, certains karatékas de
haut niveau, décidèrent d’apporter la dose de contact qui manquait à leur
discipline de compétition. C’est ainsi que commença la « révolution »
du karaté. Ils procédèrent à des essais de nouvelles formes de combat. D’abord
l’idée de l’« open », satisfaisait les exigences de tous les adeptes
des arts martiaux, où les pratiquants portaient des protections en matériau
expansé, ce qui leur permettaient de toucher un peu plus l’adversaire et sans
que le K.O. soit permis. Ainsi on parla d’un "American Karate", en
fait, il s’agissait d’un « Points Karate » (karaté de type escrime
olympique à la touche contrôlée, appelé plus tard en Europe,
« Semi-contact »). Mais ces grands tournois de « Points
Fighting » (dit à la “touchette“) ne satisfaisaient pas tout le monde, il
fallait une raison, bien plus importante pour attirer les sponsors et la
télévision : le « K.O.system » (les Américains n’appréciaient
pas les simulacres de combat). De nombreux pratiquants de karaté et de points-fighting (semi-contact)
évoluant dans les compétitions se sentirent frustrés par les réglementations en
vigueur privilégiant le contrôle des touches. Alors, ils cherchèrent un sport
dans lequel on utilise la puissance des coups de pied et des coups de poing, plutôt qu'en les
arrêtant avant de toucher l'adversaire. C’est pour ces raisons que naquit le
« Full Contact Karate » le 14 septembre 1974 à Los Angeles
(Californie) lors d’une soirée historique réunissant 12000 spectateurs. Ce fut
le premier championnat du monde P.K.A. sur tapis d’art martial (en Japonais, "tatami").
Joe Lewis
Joe Lewis et Bill Wallace
Joe Lewis (7 mars 1944-31 août 2012) est un
fulleur américain, qui a eu une carrière exemplaire entre les années 1960 et
1970 et qui est considéré comme un des pionniers du kickboxing. Il
étudia le karaté Shorin-ryu avec Eizo Shimabuku, Kinjo Chinsaku et Seiyu Oyata
à Okinawa, alors qu'il faisait son service militaire dans les Marines. On lui
décerna une ceinture noire en moins de 7 mois. Par la suite il pratiqua les
arts martiaux sous l'influence du fondateur duJeet Kune Do, Bruce Lee.[réf. nécessaire]
REVOLUTION
DU KARATE AMERICAIN :
Joe Lewis fut le premier à
disputer le « karaté » avec des gants de boxe. Un
nouveau style de combat était né et, lentement cette forme sportive se
structura, des rencontres s’organisèrent un peu partout et Howard Hanson, organisateur
et ceinture noire de karaté shorin-ryu, eut l’idée d’organiser les combats sur
un ring plutôt que sur un tatami. Il fallait une fédération pour régir ce
nouveau sport, la première fut la « Professional Karaté Association »
(P.K.A.) fondée par Mike Anderson et les époux Don et Judy Quine. Cette
fédération avait pour objectif de coordonner et de promouvoir cette discipline
au niveau professionnel dans le monde entier. Mike Anderson à cette époque
dirigeait la revue « Professional karaté Magazine » et organisait la
« Top Ten » national à l’issue de laquelle des sommes importantes
étaient distribuées aux vainqueurs. Cette forme de compétition a été introduite
en France par Dominique Valéra à la fin des années 1970, sous le nom de
« full-contact », appelée plus tard « boxe américaine »
suivant des directives ministérielles.
Enfin, une autre hypothèse semble faire la quasi-unanimité dans le Monde du full-contact. Aux États-Unis au milieu des années 1970, certains karatékas de haut niveau, décidèrent d’apporter la dose de contact qui manquait à leur discipline de compétition. C’est ainsi que commença la « révolution » du karaté. Ils procédèrent à des essais de nouvelles formes de combat. D’abord l’idée de l’« open », satisfaisait les exigences de tous les adeptes des arts martiaux, où les pratiquants portaient des protections en matériau expansé, ce qui leur permettaient de toucher un peu plus l’adversaire et sans que le K.O. soit permis. Ainsi on parla d’un "American Karate", en fait, il s’agissait d’un « Points Karate » (karaté de type escrime olympique à la touche contrôlée, appelé plus tard en Europe, « Semi-contact »). Mais ces grands tournois de « Points Fighting » (dit à la “touchette“) ne satisfaisaient pas tout le monde, il fallait une raison, bien plus importante pour attirer les sponsors et la télévision : le « K.O.system » (les Américains n’appréciaient pas les simulacres de combat). De nombreux pratiquants de karaté et de points-fighting (semi-contact) évoluant dans les compétitions se sentirent frustrés par les réglementations en vigueur privilégiant le contrôle des touches. Alors, ils cherchèrent un sport dans lequel on utilise la puissance des coups de pied et des coups de poing, plutôt qu'en les arrêtant avant de toucher l'adversaire. C’est pour ces raisons que naquit le « Full Contact Karate » le 14 septembre 1974 à Los Angeles (Californie) lors d’une soirée historique réunissant 12000 spectateurs. Ce fut le premier championnat du monde P.K.A. sur tapis d’art martial (en Japonais, "tatami").
Bill Wallace (super foot) |
Rapidement les Américains dominent le monde
occidental avec leurs vedettes comme Bill Wallace dit
« super foot » en raison de sa jambe avant. Il est le porte-drapeau
du mouvement du « Full contact karaté », ensuite Joe Lewis, Jeff
Smith (meilleur « points-fighter » en 1974, élève
du coréen Jhoon Rhee, connu comme le père du Taekwondo
américain et inventeur des protections en plastique utilisées pour le lancement
du full-contact le 14 septembre 1974, Isaias Duenas et Joe Corley
Mais un autre tournant annonce la naissance du
full-contact moderne. Howard Hanson, élève de Mike Stone, professionnel des
organisations et visionnaire, considère que les règles dans lesquelles les
combats s’inscrivent sont trop limitées. Pour lui, un vrai champion doit
défendre son titre contre des combattants de tous les pays. Certes, les
Américains dominaient « leur monde » mais pour rencontrer les Asiatiques (notamment
les pratiquants de kick-boxing Japonais et Muay- thaï Thaïlandais), il fallait
ajouter à leur sport une technique essentielle : la frappe dans les jambes
ou « low-kick ». Enfin naquit un style plus complet alliant les
techniques de poing (dites de boxe anglaise) et de pied (karaté,
taekwondo, muay-thaï…)
Fullcontact lowkick (kick-boxing). Une des vedettes de la P.K.A., Benny «
the jet » Urquidez, s’inscrit dans ce projet qui donnait
naissance à une nouvelle structure, en 1976, s’occupant du Kick-boxing, la
« World karaté Association » (W.K.A) devenue
plus tard la « World Kickboxing Association». L’emblème choisi par la
W.K.A. fut un globe entouré d’une ceinture noire afin de symboliser le but
international de cette organisation. Les pionniers du full-contact et du
kick-boxing aux États-Unis dans les années 1960 et 1970, sont trois
personnalités du monde des arts martiaux américains, le comte
Dante, Ray Scarica et Maung Gyi (expert
de Bando et boxe
birmane).
DEVELOPEMENT
INTERNATIONAL :
Dès le départ du
full-contact « américain » en 1975, la plupart des pays européens
reconnaissent la PKA comme structure
originelle. Ensuite les responsables de grandes fédérations mondiales proposent
des titres dans l’ensemble des disciplines pieds-poings (full-contact,
muay-thaï, et kick-boxing) ce qui a pour effet, à côté des fédérations
internationales d’origine (PKA, WKA, WAKO) de faire
éclore rapidement de nouvelles structures dites « mondiales ». Dans
la plupart des pays, un seul organisme associe les différentes disciplines de
combat et d'arts martiaux notamment les boxes pieds-poings(full-contact,
kick-boxing et thaï-boxing), ce qui n'est pas le cas de la France où les
dirigeants des différentes fédérations de boxes pieds-poings ont
du mal à s'entendre pour mutualiser les moyens. Les fédérations internationales
de kick-boxing les plus représentées dans le monde depuis les années 1970
sont : la World Kickboxing Association (WKA) (la
plus ancienne et née en 1976 aux États-Unis), l’International
Sport Kickboxing Association (ISKA) (née en 1986 lors de la
régression de la Professional karaté Association (PKA) (structure
initiale du kickboxing américain) et enfin la World
Association of KickBoxing Organizations (WAKO) née
en 1978 en Allemagne.
DEVELOPPEMENT
EN EUROPE :
Dès 1975, il semblerait d’après certains historiens que la réputation du karateka français, Dominique Valéra, ait donné un élan important à cette discipline sportive. Son travail de promotion entrepris à l’aide de stage dits de « masse » dans le but de faire découvrir le full-contact américain en Europe a permis un développement rapide de cette discipline. Ainsi en Europe dès la fin des années 1970, s’installe dans le Monde des arts martiaux un fort engouement pour le full-contact conjugué par l’effet médiatique des films cinématographiques de l’acteur américain, Bruce Lee. Très rapidement, s’installent en Europe de grandes manifestations publiques avec comme point d’orgue l’organisation de titres professionnels. Puis, la mise en place d’opens amateurs européens et en 1978, la création d’une fédération européenne, la WAKO lancent définitivement la discipline.
Dominique
Valéra (né le 18 juin 1947 à Lyon) est un karatéka français, 9e dan de karaté et 9e degré
de full-contact. C'est aussi
un acteur qui a joué dans plusieurs films.
FRANCE :
La France est un grand pays du full-contact[évasif], de par
le travail de promotion effectué en Europe dès 1975 par Dominique
Valera et d’autre part, par son dynamisme sportif avec
plusieurs dizaines de milliers de pratiquants sur le territoire français ;
faisant de cette discipline, un des sports de combat français le plus
pratiqué. Depuis les années 1970, comme pour de nombreuses boxes asiatiques
(kickboxing et le muaythaï), le développement dans les milieux éducatifs
notamment les établissements scolaires (école, collège, lycée et université)
est quasi-inexistant.
La première rencontre officielle sur le territoire
français a eu lieu le 25 mai 1976. La manifestation se déroule au Palais des
Sports, à Paris. Le chanteur Johnny Hallyday s’occupe de la
promotion et apparaît dans ce but à la télévision. La composition des équipes
est surprenante. Celle des États-Unis est composée de deux Mexicains (Ramiro
Guzman et Isaias Duenas), trois Américains (Gordon Franks, Jeff Smith et Bill
Wallace) et d’un Français, Dominique Valera. L’équipe européenne est composée
uniquement de personnes provenant d’Allemagne, soit Lan Ung Kim, pratiquant le
Taekwondo, Giuseppe (Joseph) Cosantino, Arno Koschik, Jörg Schmidt, Dieter
Herdel et Kunibert Back. Seul Jörg Schmidt est mentionné comme étant un
combattant de l’Institut Bruckner. Quant à Roger Paschy, qui avait obtenu la
sélection, a renoncé deux jours avant le combat. Il aurait dû rencontrer Isaias
Duenas. Les combattants portent un casque de protection, ce qui a été décidé
peu avant les matchs, à l’exception de Dominique Valera et Kunibert Back, qui
refusent et combattent sans protection à la tête. Les combats se déroulent en
trois rounds, sur une estrade, c’est-à-dire sans ring. Ramiro Guzman bat aux
points Lan Ung Kim, parfois mentionné sous le nom de Lair. Ce dernier
s'accroche tout le long du combat. Ramiro Guzman le fait tomber au sol par des
fauchages (en japonais, O-Soto-Gari), tenant plus du judo que
du full-contact.
En France dès les années 1980, des désaccords entre des
dirigeants ont partagé la discipline en deux tendances : le
« full-contact » d’un côté et de l’autre la « boxe
américaine ». La Fédération
française de full contact et disciplines associées, suite à
une délégation de service public rendue par un arrêté ministériel est
officiellement responsable du « full-contact » depuis 2004 et à
partir 2007 de la « boxe américaine ». En 2008, une des branches de
la « boxe américaine », la FBA-DA a rejoint une nouvelle structure
dite « parallèle », la Fédération
française de sports de contact et disciplines associées dans
le Comité français de K1-rules. Depuis la rentrée sportive 2009, la boxe
américaine a retrouvé sa pleine représentativité au sein de la FFSCDA en
s’organisant en Comité français (CFBA) et en obtenant la Délégation de pouvoirs ministérielle.
Le développement de cette pratique, malgré la multitude
de sports de contact qui existe déjà, est possible à l’époque grâce à ses
règles se situant au carrefour d’un style dur comme la boxe thaïe et
d’autres style dits moins rudes tel la savate. En 1978, suite à une demande du
ministère chargé des sports l’appellation « full-contact » prend le
nom de « boxe américaine » et ainsi la fédération originelle devient
le Comité national de boxe américaine (CNBA). En 1979, le ministère chargé des
sports place le CNBA sous la tutelle de la Fédération française de boxe
française savate (FFBFSDA). Puis en 1982, le CNBA reprend son autonomie en
quittant la FFBFSDA et devient la Fédération nationale de boxe américaine
(FNBA). En 1983, une enquête du ministère chargé des sports (rapport Tetelin)
et obtint un agrément provisoire de l’État et la FNBA devient la Fédération
Française de Boxe Américaine (FFBA-DA). En 1985, l’agrément ministériel est
retiré à la FFBA. En 1986, la FNBA et la FFBA-DA tente un rapprochement. En
1987, une nouvelle enquête du ministère chargé des sports qui amène en 1989 à
la création de la FFUBADA (Fédération française unifiée de boxe américaine et
disciplines assimilées). En 1989, un agrément ministériel est délivré à la
FFUBADA et Dominique Valéra est nommé directeur technique national ; il
sera suivi en 1990 de la Délégation de pouvoirs. En 1992, les structures gérant
le kick-boxing et le muay-thaï se rapprochent du full-contact. En 1996, la
constitution de la FFKBFCDA (Fédération française de kick-boxing, full-contact
et disciplines associées) pour rassembler réellement les trois boxes
pieds-poings qui fonctionneront séparément au sein de la FFKBFCDA sur le
principe d’une confédération. Rapidement naissent des divergences de point de
vue. Une partie des dirigeants du kick-boxing, de la boxe américaine, et de la
boxe thaïlandaise (muay-thaï), se regroupent en septembre 1996 au sein de la FFBADA
(Fédération française de boxe américaine et disciplines associées), structure
bénéficiant de l’agrément ministériel. Un
agrément ministériel provisoire fut accordé aux deux fédérations (FFKBFCDA et
FFBADA) jusqu’en août 1998. À l’issue de cette échéance, et durant la saison
1998-1999, le ministère chargé des sports, après un audit dans chacune des structures,
demanda à la FFKBFCDA de proposer un regroupement, afin d’accueillir en son
sein les pratiquants de full-contact et de boxe américaine. Cette unification
donna naissance à la FFCDA (Fédération de full contact et disciplines
associées) créée en 1999 (agrément ministériel). Elle deviendra FFFCDA
(Fédération « française » de full contact et disciplines associées) à
l’obtention de la délégation de pouvoirs du
ministère chargé des sports en 2002. Début des années 2000, une reprise
d’organisation de titres « élites » revoit le jour sur le territoire
français. Suite à la décision ministérielle d’interdire l’organisation de
titres internationaux sur le territoire français, deux structures ayant promu
les boxes pieds-poings au début des années 1980, la « WKA-France » et
l’« ISKA-France », se mettent en suspend jusqu’à ce que Thierry
Muccini, en 2002, relance la dynamique ce cette antenne française en amenant
une sélection française à des événements internationaux. Au regard du succès
rencontré par l’équipe française aux championnats du Monde WKA de 2002 à 2005,
Alain Delmas et Thierry Muccini, décident de redorer le blason des deux
fédérations les plus populaires au monde, la WKA et l’ISKA. L’été 2006, ils
relancent la WKA-France et
en janvier 2007 l’ISKA-France. Ainsi,
ils vont permettre à la France de retrouver la représentativité internationale
qui lui manquait depuis la fin des années 1990.
En début de saison
2008-2009, suite à la « crise sportive » qui traverse les boxes
pieds-poings avec l’arrivée d’une nouvelle structure imposée par le ministère,
ces deux organes, la WKA-France et l’ISKA-France, rejoignent la Fédération dans le cadre de
la « Commission pugilistique ». Durant le printemps 2008, à l’annonce
de la naissance d’une « fédération parallèle », la Fédération
française de sports de contact et disciplines associées, un vent de panique traverse le « paysage
du pieds-poings français ». En effet, cette « nouvelle
fédération » obtient de l’État l’agrément ministériel en mai 2008. Dès la
rentrée sportive, il s’opère un « mouvement de population » vers
cette nouvelle structure pour les disciplines suivantes : kick-boxing, muaythaï, kung-fu de contact (wushu), boxe
américaine, pancrase, bando et quelques sports de combat
mineurs. En décembre 2008, la délégation de pouvoirs vient renforcer le projet
implicite de regrouper dans une même entité les disciplines de contact afin de
mutualiser les moyens. Par conséquent, les trois « fédérations en
place » depuis des décennies, Fédération, Fédération
française de muaythaï et disciplines associées et Fédération française de Wushu (FFWaemc), a qui l’État avait
accordé jusqu’alors sa confiance, se retrouvent exclues des aides de l’État
(subventions de fonctionnement et cadres techniques à disposition). Durant
l’été 2009, le nouveau cabinet ministériel chargé des sports confie le
« dossier épineux de l’attribution de la délégation de pouvoir » au
Comité olympique français (CNOSF) pour un « avis consultatif ». Dès
la rentrée 2009 au CNOSF, une commission d’examen constituée des
Championnat
du Monde I-S-K-A juillet 1992 avec le français Christian Battesti et l'Américain Harris
victoire de Christian battesti par ko au 12 ° round .
représentants des
plusieurs fédérations de sports de combat et d’arts martiaux auditionne les
présidents des quatre structures concernées (la nouvelle fédération de sports
de contact et les anciennes, fédération de wushu, fédération de full-contact et
fédération de muaythaï). Un mois plus tard (octobre 2009), la Fédération
française de sports de contact (FFSCDA) obtient, au grand étonnement des
« anciennes fédérations », la délégation de pouvoirs pour toutes les
disciplines à l’exception du wushu (accordé à la fédération française de
WUSHU-aemc). Par la même occasion, le ministère rajoute à la liste d’activités
de la précédente délégation de la FFSCDA/Sports de contact, la boxe américaine,
auparavant attribuée à la FFFCDA/Full-contact. En octobre 2009, se constitue
une confédération de sports de combat regroupant des sports olympiques et non
olympiques. Courant 2010, le Conseil d’État a débouté la demande des vieilles
fédérations. Comme ce fut le cas du groupement WKA-France en 2008, suite à des
dysfonctionnements au sein de la nouvelle fédération parallèle créée en 2008
(la FFSCDA/sports de contact), deux nouveaux groupements rejoignent la FFFCDA
(full-contact) : en octobre 2010, la FBADA (Boxe américaine) rejoint la
FFFCDA puis en septembre 2011 le groupement K1 K1-rules. Thomas.G 11 fois
champion de Françe de Full-Contact s'entraîne dans le club d'Américan Boxing de
Villersexel
REGLEMENTATION :
Comme tout sport, le
full-contact est défini par une réglementation qui fixe ses modalités d'action
et ainsi en détermine sa spécificité. Les fulleurs utilisent leurs poings selon
les modalités proches de la boxe anglaise et ne peuvent donc frapper en dessous
de la ceinture. Les techniques de jambe sont elles aussi interdites sous la
ligne de la ceinture mais les balayages sur le chausson en mousse restent possibles. Ces
contraintes réglementaires en font une discipline ayant une stratégie spécifique du point de vue sportif.
TECHNIQUE :
Les coups de poing sont repris de la boxe
anglaise, les coups de pied sont identiques à ceux des arts
martiaux et peuvent atteindre la tête et le buste.
TECHNIQUES DE POING :
Coups de poing
usuels
Direct (straight-punch en
anglais) : coup de poing direct
- Coup de poing direct
« long » : le jab (coup
de poing direct du bras avant) et cross (coup de poing direct du bras
arrière).
- Coup de poing direct
« court » (short
straight-punch en
Anglais) utilisé à distance rapprochée.
- Crochet (hook-punch en
anglais) : coup de poing circulaire et le swing (appelé
également stick-punch en anglais) : coup de poing
circulaire large.
Le coup de poing
crocheté en abrégé crochet est un coup de poing circulaire délivré le plus
souvent à mi-distance avec le bras semi-fléchi (formant comme son nom l’indique
une sorte de « crochet »). Il peut être réalisé uniquement avec une action de
l’épaule ou à contrario en utilisant une rotation du tronc ce qui lui donne une
plus forte puissance de frappe.
Crochet du droit
lors d'un match de kickboxing.
Le mécanisme de
frappe utilise la circumduction autour de l’épaule mais également en fin de
trajectoire l’extension du coude (mouvement de piston notamment pour les
techniques redoublées).
Crochet en shadow-boxing
Travail des crochets à la palette
Esquive d’un crochet du bras avant à
mi-distance
- Uppercut (ou undercut en
anglais).
Coup de poing
remontant ou uppercut est un terme anglais qui se prononce « U-percut ». Geste
de percussion réalisé de bas en haut, et délivré le plus souvent à mi-distance
avec le bras semi-fléchi.
Il est souvent
qualifié de crochet dans le plan vertical, ce qui n'est pas toujours vrai. Sa
trajectoire peut être effectivement curviligne mais elle peut être également
rectiligne (oblique remontante le plus souvent). Ainsi, une trajectoire
perpendiculaire à la cible évite plus facilement des esquives adverses.
En boxe anglaise
au xviiie siècle, le boxeur anglais Dutch Sam a donné le nom d’uppercut à ce
coup appelé auparavant « undercut ».
Uppercut à grande distance
- Overhand-punch (ou overcut et
aussi drop en anglais).
Le coup de poing
descendant est délivré dans l’axe direct et sa trajectoire est plutôt
circulaire. En anglais, on le nomme « overhand » ou « overcut ». Il est appelé
« drop » en France à l’image du coup de pied dit « tombé » dans le ballon de
rugby.
On associe ce coup
de poing à une sorte de crochet plongeant. Ce qui est faux, car comme dit
ci-dessous il est donné dans l’axe direct et atteint donc les cibles frontales.
À l’opposé (et par définition), le crochet atteint les cibles latérales.
Le coup de poing
descendant est donné quelquefois à mi-distance voire « en aveugle » notamment
au corps-à-corps (c’est-à-dire sans vision réelle de la cible à atteindre).
Drop du bras avant
Drop du bras arrière
Coups de poing moins usuels
En
langue anglaise, back-fist ou reverse. Coup porté
du revers du poing utilisé dans certaines boxes pieds-poings. Il est classé dans les attaques
indirectes de la main. On frappe du dos du poing et de la tête des métacarpiens
suivant différentes trajectoires en arc de cercle (autour du coude, de l'épaule
ou en combinant les deux) :
- Dans un plan horizontal de l'extérieur
vers l'intérieur le pouce en haut (il n'est pas autorisé dans
certaines boxes),
- Dans un plan horizontal de l'extérieur
vers l'intérieur le pouce en bas, on parle alors de swing ou stick-punch,
- Dans un plan vertical de bas et haut,
phalanges tournées vers le haut
- Dans un plan vertical de haut et bas,
phalanges tournées vers le bas
Dans
le 1er mode, la technique peut être portée avec un tour complet
sur soi-même, on parle alors de coup de poing retourné ou spinning
back-fist en anglais.
- Spinning
back-fist (ou turning
back-fist) : coup de poing en revers retourné.
- Jump-punch (ou superman-punch) :
coup de poing en sautant.
(*) Autorisé chez
les professionnels mais pas dans tous les pays.
N.B. : Cross-counter : Le coup
de poing en contre croisé consiste à utiliser le bras adverse
comme une glissière pour délivrer une attaque dans l’attaque adverse. Le coup
est délivré lors du déclenchement adverse et avec une inclinaison latérale du
buste (désaxage) ; cela pour éviter d’être atteint dans l’axe par le poing
adverse.
C’est une arme
redoutable en combat et appartient généralement aux combattants expérimentés.
En anglais, on le
nomme cross-counter, littéralement « contre croisé ».
En boxe, c’est
généralement un coup de poing direct long et plongeant (overcut ou « cross-over »).
C’est un coup magistral d’anticipation donné en général sur une attaque
en coup
de poing direct du bras avant (jab) adverse.
Cross plongeant du bras arrière sur une
attaque en jabd’un
adversaire en « fausse-garde »
Coups de poing hybrides
Half-hook : En boxe,
le semi-crochet (en Anglais, Half-hook) est coup dit « mixte » (hybride) à
mi-chemin entre un coup de poing direct et un coup de poing crocheté (crochet en boxe) utilisé en boxe anglaise. En réalité le coup
démarre comme un direct et poursuit sa trajectoire comme un crochet long. Il
atteint une cible placée légèrement sur le côté, ce qui occasionne chez
l’opposant un problème de lecture pour défendre. A ne par confondre avec un autre coup
mixte, le bolo-punch, qui tient du crochet et de l’uppercut à la fois.
On
constate dans la pratique de la boxe, que le semi-crochet est réalisé
naturellement, c’est-à-dire sans passer par un apprentissage quelconque. Le
pratiquant en guise de coup de poing à trajectoire directe délivre une forme
légèrement curviligne. Pour les puristes, il s’agit d’un défaut de réalisation
qui s’éloigne des techniques enseignées dans les écoles de boxe.
Au
niveau défensif, le semi-crochet au même titre que de nombreux coups
« hybrides » (bolo-punch, semi-uppercut, half-swing)
ainsi que les coups moins usuels (coup de Bob Fitzsimmons, overhand, swing) vont poser des difficultés de lecture de jeu à l’adversaire
et ainsi répondent à un des principes tactiques majeurs de l’attaque :
« chercher à surprendre l’adversaire ».
Semi-crochet en attaque
- Half-uppercut : semi-uppercut en
Français, coup de poing rectiligne à mi-chemin entre un direct et
un uppercut.
En Boxe,
coup de poing « mixte » à mi-chemin entre un Uppercut et un Direct et qui atteint, le plus souvent, le
buste adverse. En réalité le coup démarre comme un uppercut et poursuit sa
trajectoire comme un direct, le pouce du gant peut être vers le haut.
- Bolo-punch: coup de poing circulaire
(mi-crochet/mi-uppercut).L
Coup de poing circulaire exécuté à 45° et envoyé de
bas en haut. C’est une technique dite « mixte » à mi-chemin entre
un uppercut et le crochet de boxe. Ce
coup remonte mais atteint les cibles latérales.
On attribue
l’invention de ce coup à Kid Gavilan qui combine à l’origine un uppercut
du bras droit, un cross et un swing. Il le popularise sur le ring dans
les années 1940 et les années 1950.
Auparavant dans
les années 1930, le boxeur Ceferino
Garcia utilise cette technique avec grande dextérité. Les journalistes
et commentateurs de boxe de l’époque appellent cette forme gestuelle le
« coup de bolo » (le « bolo » est également une sorte de
cravate originaire d’Arizona). Ce coup ressemble étrangement à une technique de
maniement de couteau philippin (pour découper la végétation). Garcia explique
sa dextérité car dans sa jeunesse il a découpé la canne-à-sucre dans les
plantations philippines ; cela avec une « machette bolo » qu’il
maniait à l’image d’un uppercut rapide.
En boxe, il peut
s’apparenter à un « coup de fouet », c’est-à-dire une vive frappe
donnée avec relâchement.
Le boxeur
philippin, Macario Flores est le
légendaire praticien du bolo-punch. Selon le journal, Tacoma News
Tribune du 27 mars 1924 (USA) : « Flores utilise son poing à
l’image d’un coup de machette d’indigène philippin. Le coup est on seulement
puissant mais également rapide comme l’éclair et donc difficile à voir
venir ».
Dans l’histoire de
la boxe anglaise du xxe siècle, le meilleur spécialiste de
bolo-punch est Sugar Ray Leonard. À l’occasion de deux grands
combats, Leonard utilise ce coup. D’abord lors sa revanche face à Roberto Duran puis contreThomas Hearns dans leur deuxième face à face. On a
également un exemple de K.O par bolo-punch, lors du combat en poids lourds (en
1999) qui oppose Ike
Ibeabuchi à Chris Byrd. Les grands champions Roy Jones Jr et Joe Calzaghe sont également des spécialistes de ce
coup.
Bolo-punch
en attaque avec inclinaison du buste
TECHNIQUES
DE JAMBE :
Coups
de pied usuels
- Front-kick : Le Coup de pied latéral est exécuté dans un mouvement
les hanche de profil. Il combine une adduction de la hanche, avec une
rotation de la cuisse et une extension du genou. Le type de percussion
peut être soit percutant (rebondissant), soit pénétrant (enfonçant ou
défonçant) ou repoussant (on dit posé-poussé).
- Le coup est porté avec le dessous du
pied (avec le talon, cheville fléchie ou, la semelle pour la pratique en
chaussures), le bord externe du pied (pied en éversion, cheville fléchie)
ou, plus rarement avec le « bol » du pied (dessous des orteils,
cheville fléchie). Plus couramment ce coup de pied dit "de côté"
est délivré avec le talon ou le bord externe du pied en flexion et à
l'horizontale.
- En langue anglaise, on le nomme side-kick.
La trajectoire du coup décrit, soit un
trajectoire rectiligne vers l’avant, soit curviligne vers le haut pour
atteindre un adversaire qui se présente très souvent de trois-quart de face.
Les cibles visées sont en général les parties vitales, fragiles et molles de
l’organisme : la tête, le torse, le bas du tronc et les cuisses. La trajectoire
du coup est plutôt horizontale pour les frappe en ligne moyenne, montante pour
la ligne haute et descendante pour la ligne basse
Suivant le type de pratique, la discipline
martiale et la réglementation sportive (self-défense, close combat, art
martial, sport de combat) plusieurs façons de faire coexistent. Les principales
formes d’exécution sont les suivantes :
1/ Le coup de pied de côté de forme dite «
pistonnée ». Ce mode utilise le principe de l’armé haut du genou et dans ce cas
la frappe est très puissante. La trajectoire est plutôt horizontale.
2/ Le coup de pied de côté de forme dite «
circulaire ». Ce mode combine une rotation interne de la cuisse (« roue »
autour du genou) avec une adduction de la cuisse et une extension du genou. On
parle souvent de technique « en coller d’affiche ».
3/ Le coup de pied de côté de forme dite de
jambe « lancée tendue » (ou « jetée » vers l’avant et le haut). Ce mode utilise
essentiellement de l’action de la hanche (adduction).
Les modes ci-dessus peuvent être combinés
entre eux.
Pour le coup de pied de la jambe arrière,
même si celui-ci est très visible, il utilise la rotation des hanches ce qui
lui donne une puissance supplémentaire et avantageuse pour la frappe de plein
impact.
Comme de nombreuses techniques, le coup de
pied de côté s'exécute :
- en tournant sur soi-même (retourné),
en Anglais : spinning side-kick
- en croisant les appuis (marché
croisé),
- en sautant (ou « volant »),
en Anglais : jumping
side-kick,
- voire en combinant les modes
précédents.
Ces modes d’exécution ont pour effet
d’augmenter la puissance de frappe.
- Semicircular-kick : Le Coup de pied
semi-circulaire (en langue anglaise: semicircular
kick ou 45° degree forty five roundhouse kick) est un coup de pied de boxes
pieds-poings et
d'arts
martiaux fait
habituellement les hanches de face à la différence ducoup
de pied circulaire (roundhouse
kick). Ce coup de pied dit "semi-circulaire" est porté avec le
dessus du pied (coup de pied) ou le « bol » du pied (dessous des
orteils, cheville fléchie) voire le tibia (suivant la réglementation). Il
en existe variées formes : forme « balancée » à partir de
la hanche, forme « fouettée » avec le genou et une troisième
combinant les deux façons précédentes.
Coup de
pied semi-circulaire en ligne basse à l'extérieur de la cuisse
Coup de
pied semi-circulaire en ligne basse à l'intérieur de la cuisse
Coup de
pied semi-circulaire en ligne moyenne
- Roundhouse-kick : Selon l’ampleur du mouvement,
et la technique utilisée, les hanches peuvent être de face ou de profil
lors de l’impact du coup. Les actions de mouvement peuvent différer bien :
1/ fouet du genou, 2/ mobilité de l’articulation de la hanche, 3/ force de
rotation du basin et, bien sûr, combinaison de ces variés actions. Le type
de percussion peut être : percutant (rebondissant) ou pénétrant (enfonçant
ou défonçant).
Le
coup est porté avec le dessus du pied (coup de pied), le « bol » du pied
(dessous des orteils, cheville fléchie), le tibia ou, plus rarement, les
orteils tendus (le pied tendu dans le prolongement du tibia, notamment dans les
pratiques en chaussures).
En
langue anglaise : il est le plus souvent nommé roundhouse kick voire round
kick. Dans certaines boxes pieds-poings et arts martiaux on utilise des
abréviations (raccourcis) pour indiquer la hauteur de coup : "coup de pied
bas" (low kick - coup en ligne basse), "middle kick" (coup en
ligne moyenne) et "high kick" (coup en ligne haute).
Coup de pied circulaire en ligne médiane
Coup de pied circulaire en ligne haute
La
trajectoire du coup, décrit un arc de cercle dans un plan généralement proche
de l’horizontale pour atteindre un adversaire qui se présente très souvent de
trois-quart de face. Les cibles visées sont en général les parties vitales,
fragiles et molles de l’organisme : la tête, les parties molles du bras,
les flancs, les cuisses, les mollets et le pied pour les coups de pied
circulaire dit de balayages. La trajectoire est plutôt horizontale pour
les coups en ligne moyenne, montante pour les coups en ligne haute et
descendante pour la ligne basse Ainsi, le coup
de pied semi-circulaire peut
lui ressembler dans son exécution.
Suivant
le type de pratique, la discipline martiale et la réglementation sportive (self-défense, close combat, art martial, sport de combat) coexistent variées manières de faire. Les
principales formes d’exécution sont les suivantes :
- 1/ Le coup de pied circulaire de forme
dite « fouettée ». Cette façon utilise principe du fouet du
genou et dans ce cas la coup est dite « rebondissante » (la
plupart du temps). La trajectoire est plutôt horizontale.
- 2/ Le coup de pied circulaire de forme
dite de jambe « lancée tendue » (ou « balancée » vers
l’intérieur du corps). Cette façon utilise deux mouvements, 1/ action de
la hanche (circumduction), 2/ flexion de la cuisse sur le
tronc, 3/ ou la combinaison des deux manières précédentes.
- 3/ Le coup de pied circulaire de forme
dite « en tourniquet ». Le coup est donné avec la rotation de
l’ensemble du corps : appui, hanches et épaules. Cette façon est dite
« pénétrante » (ou « défonçante ») car l’ensemble du
corps est entraîné dans un effet de rotation complète amenant le
pratiquant à réaliser un tour sur lui-même pendant un coup raté.
- Les manières ci-dessus peuvent être
combinées entre eux.
1/ Forme de type « fouet »
2/ Forme de type « balancé »
3/ Forme de type «tourniquet »
- Reverse-kick : Le coup de pied
crocheté, en anglais hook kick, est un coup de type circulaire
inversée (c'est-à-dire vers l’arrière du corps) dans un plan horizontal ou
oblique. Dans certaines disciplines de sport
de combat de percussion on
le nomme « coup de pied en revers ». Il est généralement frappé
avec la partie arrière du talon.
- La technique peut être réalisé :
- du pied avant ou arrière avec une
extension de la cuisse sur le tronc et cela (sans quitter l’adversaire des
yeux)
- du pied arrière avec un pivot plus ou
moins grand de l’appui au sol
- du pied arrière avec une rotation
complète de l’appui (quasi un tour entier) que fait perdre de vue
l’adversaire pendant un court moment. Cette technique est dénommée
« retournée », en anglais « spinning hook-kick » ou
« turning-kick »), et est particulièrement puissante pour
l’affrontement de plein-contact.
- Deux façons de percussion
coexistent :
- Méthode dite « jambe
tendue » (balancé avec la hanche) où l’action principale est une
extension de la cuisse sur le tronc donnée avec une vive contraction des
muscles fessiers et une extension dorsale.
- Méthode dite « fouettée »
(« coup de fouet » à l’envers autour du genou) c’est-à-dire en
ramenant le talon vers la fesse).
- Une combinaison de la façon
« jambe tendue » et de la façon « fouetté » est très
souvent employée.
Ce
coup de pied est porté également de façon "retournée" et
"sautée" ensemble, on le nomme en anglais : « jumping hook kick »
(flying kick). Il est utilisé en coup de pied de balayage ou de fauchage appelé
en français "balayage tournant".
Coup de pied crocheté en ligne haute
Coup de pied crocheté en ligne haute
Balayage de type coup de pied crocheté au
corps-à-corps
Balayage de type coup de pied crocheté
retourné
N.B. :
Usuellement, les coups de pied circulaires (roundhouse-kick)
portent les noms suivants :
- Middle-kick : coup en ligne
moyenne (sur le tronc et les bras)
- High-kick : coup en ligne haute
(niveau de la tête).
- Low-kick : coup de pied bas autorisé uniquement
dans la version du "full-contact avec low-kick".
Ces
vocables précédents sont des erreurs terminologiques car les techniques de
jambe suivant leurs formes gestuelles ont des appellations distinctes
(Ex. : au niveau « high-kick » : on trouve le front
kick, le hammer-kick, le hook-kick, etc. et pas seulement
le roundhouse-kick comme on l’indique très souvent).
N.B. :
Il existe de nombreux coups de pieds hybrides, tel le "side-front"
qui est un coup de pied de côté ("side-kick") avec les hanches plutôt
de face permettant une liaison instantanée des techniques de poing très utile
en défense active
Coups
de pied moins usuels
- Crescent-kick : coup de pied en croissant
(hanches de face).
- Hammer
kick : coup
de pied retombant porté avec le talon – habituellement surnommé, coup de
pied en "marteau". Lorsqu’il est préparé dans l’axe direct, il
se nomme axe-kick.
Coups
de pied retournés et volants
Spinning hook-kick (ou turning
hook-kick): coup de pied crocheté et retourné
- Spinning side-kick : coup de pied latéral et
retourné
- Spinning back-kick (ou turning
back-kick) : coup de pied en arrière et retourné
- Jumping front-kick (ou flying-kick) :
coup de pied frontal et sauté
- Jumping roundhouse-kick : coup de pied circulaire sauté
- Jumping
side-kick :
coup de pied latéral et sauté
- Jumping back-kick : coup de pied en arrière sauté.
(*)
Certaines techniques peuvent être retournées et sautées à la fois
DEFENSE :
La défense en boxe se résume par un ensemble d’actions
destiné à faire échec à l’offensive adverse, comprenant les blocages de
coups, les déviations de coups, les esquives de
coups, les déplacements (mobilité pour ne pas être atteint) et les actions de neutralisation. Se garantir contre les attaques adverses est
un des trois objectifs principaux à atteindre dans les sports de combat de
percussion, à côté d’attaquer les cibles adverses et d’utiliser l’action
adverse à son propre avantage.
On
distingue plusieurs objectifs de défense :
- la simple mise en sécurité de ses
propres cibles, quelquefois réalisée en urgence (dite défense
passive : couverture neutre, blocage neutre, encaissement,
etc.),
- la réalisation d’actions destinées
à utiliser l’activité adverse à son avantage, appelée par certains
auteurs, défense
active : le blocage déviant ou la « parade
chassée » dans le but de déséquilibrer, le blocage absorbant,
l’esquive (pour ces trois formes liés à des ripostes simultanées), puis le coup d'arrêt suivi également d’une riposte,
- la mise en difficulté de
réalisations offensives adverses (par le raccourcissement ou
l’augmentation de la distance, par le verrouillage des armes adverses, par
une déstabilisation à base de techniques de menace, de
leurre, de battement, etc.).
Ces
deux derniers objectifs nécessitent des qualités d’initiative, d’anticipation
et d’à-propos. Le but à atteindre serait d’être capable de défendre et de
contre-attaquer (riposter) dans toutes les positions avec le moindre risque.
On
distingue trois catégories de défense :
- la défense dite
« classique » ayant pour but d’annihiler l’action adverse
(ex. : « couverture », parade bloquée, parade opposition…),
- la défense dite
« active » favorisant l’utilisation de l’action adverse
(ex. : absorption de choc, coup d'arrêt, dégagement),
- et la neutralisation ou activité
d’anticipation ayant pour but d’empêcher le déclenchement de l’offensive
adverse (verrouillage des armes adverses, avancée au contact…).