mercredi 25 septembre 2013

              

 Histoire de la création 
  de la Boxe Américaine








 DISCIPLINES :

Dans la catégorie dite des « boxes américaines » de compétition, trois disciplines issues des États-Unis sont regroupées. Tout d'abord le plein-contact (dénommé « full contact » depuis 1970 et popularisé par la PKA en 1975) qui s’adresse à des pratiquants expérimentés et très entraînés compte tenu de la dangerosité de l’épreuve. Puis le plein-contact avec low-kick (« full contact avec low kick ») version d'origine (popularisé par la WKA en 1976) avec coup de pied circulaire en ligne basse avec port de chaussons de boxe américaine - version relancée en 1998 par la Fédération Française de Full-Contact (FFFCDA). Ensuite le light-contact international qui reprend les règles du full-contact (appelé « médium-contact » en France par le groupement WKA-France), et dans lequel les techniques sont portées avec puissance, à l’étranger, mais dont le K.O est interdit ; particularité française : le « light-contact français » (appelé « soft-contact » par le groupement WKA-France), suite à une recommandation du ministère chargé des sports, est une rencontre d’opposition où les coups sont parfaitement retenus ; c'est donc la valeur technique qui est privilégiée, le vainqueur étant celui qui a atteint le plus grand nombre de cibles, et non pas celui qui aurait été le plus efficace en termes de puissance de frappe comme dans le plein-contact.
Enfin la troisième discipline la plus connue au Monde est le semi-contact ou « points-fighting » qui ressemble au karaté sportif japonais ; pour cette dernière discipline, les compétiteurs se font face et doivent atteindre des cibles autorisées pour marquer des points ; le nombre de points varie selon l'endroit atteint ; à chaque touche valide, le duel est arrêté et l'arbitre annonce les points marqués et le score est affiché au fur et à mesure.


NAISSANCE AUX ETATS-UNIS :


Dans les années 1960, aux États-Unis l’engouement pour le karaté ainsi que pour les autres arts martiaux (kempokung-futaekwondo, etc.) et la volonté de certains médias font évoluer les choses. Différents styles de pratiques martiales développèrent des formes de contact variées. De nombreux champions désireux de faire connaître la diversité de leurs techniques, contribuèrent à leur évolution. Des tournois sont organisés par des styles de combat divers ; comme l’United States National Karate Championship de Jhoon Rhee, la Bataille d’Atlanta d’Ed Parker, et dès 1963 les opens sur ring de bando burmese kickboxing (forme héritière de l’ancestrale boxe birmane). D’autres tournois importants comme le Mas Oyama All Worth America Championship (karaté kyokushinkai au K.O.) ont changé les traditionnels tournois de karaté jusqu’alors organisés sans contact. Également, l’idée de Bruce Lee (célèbre acteur de cinéma, au milieu des années 1970) et de Jhoon Rhee (professeur d’Alan Steen, de Jeff Smith et de Gordon Franks) de combattre avec protections et gants, a ouvert une nouvelle voie pour tous les amateurs de « combat réel ».



     Bruce Lee  et 
     Jhoon Rhee

                                                                Jhoon Rhee  et Ali





Jhoon Rhee




Bruce Lee  et Jhoon  Rhee



TOURNANT DECISIF :

Aux États-Unis, certains historiens situent la naissance du full-contact, le 17 janvier 1970 à Long-Beach (Californie), quand le promoteur Lee Faulkner organisa une rencontre sur ring au K.O., opposant Joe Lewis à Greg Baines, combat de "Full Contact Karate" appelé "American Kickboxing" par un journaliste.
Enfin, une autre hypothèse semble faire la quasi-unanimité dans le Monde du full-contact. Aux États-Unis au milieu des années 1970, certains karatékas de haut niveau, décidèrent d’apporter la dose de contact qui manquait à leur discipline de compétition. C’est ainsi que commença la « révolution » du karaté. Ils procédèrent à des essais de nouvelles formes de combat. D’abord l’idée de l’« open », satisfaisait les exigences de tous les adeptes des arts martiaux, où les pratiquants portaient des protections en matériau expansé, ce qui leur permettaient de toucher un peu plus l’adversaire et sans que le K.O. soit permis. Ainsi on parla d’un "American Karate", en fait, il s’agissait d’un « Points Karate » (karaté de type escrime olympique à la touche contrôlée, appelé plus tard en Europe, « Semi-contact »). Mais ces grands tournois de « Points Fighting » (dit à la “touchette“) ne satisfaisaient pas tout le monde, il fallait une raison, bien plus importante pour attirer les sponsors et la télévision : le « K.O.system » (les Américains n’appréciaient pas les simulacres de combat). De nombreux pratiquants de 
karaté et de points-fighting (semi-contact) évoluant dans les compétitions se sentirent frustrés par les réglementations en vigueur privilégiant le contrôle des touches. Alors, ils cherchèrent un sport dans lequel on utilise la puissance des coups de pied et des coups de poing, plutôt qu'en les arrêtant avant de toucher l'adversaire. C’est pour ces raisons que naquit le « Full Contact Karate » le 14 septembre 1974 à Los Angeles (Californie) lors d’une soirée historique réunissant 12000 spectateurs. Ce fut le premier championnat du monde P.K.A. sur tapis d’art martial (en Japonais, "tatami").

                   Joe Lewis

Joe  Lewis  et Bill  Wallace





Joe Lewis (7 mars 1944-31 août 2012) est un fulleur américain, qui a eu une carrière exemplaire entre les années 1960 et 1970 et qui est considéré comme un des pionniers du kickboxing. Il étudia le karaté Shorin-ryu avec Eizo Shimabuku, Kinjo Chinsaku et Seiyu Oyata à Okinawa, alors qu'il faisait son service militaire dans les Marines. On lui décerna une ceinture noire en moins de 7 mois. Par la suite il pratiqua les arts martiaux sous l'influence du fondateur duJeet Kune DoBruce Lee.[réf. nécessaire]




REVOLUTION DU KARATE AMERICAIN :

Joe Lewis fut le premier  à disputer le « karaté » avec des gants de boxe. Un nouveau style de combat était né et, lentement cette forme sportive se structura, des rencontres s’organisèrent un peu partout et Howard Hanson, organisateur et ceinture noire de karaté shorin-ryu, eut l’idée d’organiser les combats sur un ring plutôt que sur un tatami. Il fallait une fédération pour régir ce nouveau sport, la première fut la « Professional Karaté Association » (P.K.A.) fondée par Mike Anderson et les époux Don et Judy Quine. Cette fédération avait pour objectif de coordonner et de promouvoir cette discipline au niveau professionnel dans le monde entier. Mike Anderson à cette époque dirigeait la revue « Professional karaté Magazine » et organisait la « Top Ten » national à l’issue de laquelle des sommes importantes étaient distribuées aux vainqueurs. Cette forme de compétition a été introduite en France par Dominique Valéra à la fin des années 1970, sous le nom de « full-contact », appelée plus tard « boxe américaine » suivant des directives ministérielles.



Bill Wallace  (super foot)

Rapidement les Américains dominent le monde occidental avec leurs vedettes comme Bill Wallace dit « super foot » en raison de sa jambe avant. Il est le porte-drapeau du mouvement du « Full contact karaté », ensuite Joe Lewis, Jeff Smith (meilleur « points-fighter » en 1974, élève 


du coréen Jhoon Rhee, connu comme le père du Taekwondo américain et inventeur des protections en plastique utilisées pour le lancement du full-contact le 14 septembre 1974, Isaias Duenas et Joe Corley

Mais un autre tournant annonce la naissance du full-contact moderne. Howard Hanson, élève de Mike Stone, professionnel des organisations et visionnaire, considère que les règles dans lesquelles les combats s’inscrivent sont trop limitées. Pour lui, un vrai champion doit défendre son titre contre des combattants de tous les pays. Certes, les Américains dominaient « leur monde » mais pour rencontrer les Asiatiques (notamment les pratiquants de kick-boxing Japonais et Muay- thaï Thaïlandais), il fallait ajouter à leur sport une technique essentielle : la frappe dans les jambes ou « low-kick ». Enfin naquit un style plus complet alliant les techniques de poing (dites de boxe anglaise) et de pied (karaté, taekwondo, muay-thaï…) Fullcontact lowkick (kick-boxing). Une des vedettes de la P.K.A., Benny « the jet » Urquidez, s’inscrit dans ce projet qui donnait naissance à une nouvelle structure, en 1976, s’occupant du Kick-boxing, la « World karaté Association » (W.K.A) devenue plus tard la « World Kickboxing Association». L’emblème choisi par la W.K.A. fut un globe entouré d’une ceinture noire afin de symboliser le but international de cette organisation. Les pionniers du full-contact et du kick-boxing aux États-Unis dans les années 1960 et 1970, sont trois personnalités du monde des arts martiaux américains, le comte Dante, Ray Scarica et Maung Gyi (expert de Bando et boxe birmane).


DEVELOPEMENT INTERNATIONAL :

 Dès le départ du full-contact « américain » en 1975, la plupart des pays européens reconnaissent la PKA comme structure originelle. Ensuite les responsables de grandes fédérations mondiales proposent des titres dans l’ensemble des disciplines pieds-poings (full-contact, muay-thaï, et kick-boxing) ce qui a pour effet, à côté des fédérations internationales d’origine (PKAWKAWAKO) de faire éclore rapidement de nouvelles structures dites « mondiales ». Dans la plupart des pays, un seul organisme associe les différentes disciplines de combat et d'arts martiaux notamment les boxes pieds-poings(full-contact, kick-boxing et thaï-boxing), ce qui n'est pas le cas de la France où les dirigeants des différentes fédérations de boxes pieds-poings ont du mal à s'entendre pour mutualiser les moyens. Les fédérations internationales de kick-boxing les plus représentées dans le monde depuis les années 1970 sont : la World Kickboxing Association (WKA) (la plus ancienne et née en 1976 aux États-Unis), l’International Sport Kickboxing Association (ISKA) (née en 1986 lors de la régression de la Professional karaté Association (PKA) (structure initiale du kickboxing américain) et enfin la World Association of KickBoxing Organizations (WAKO) née en 1978 en Allemagne.

DEVELOPPEMENT EN EUROPE :

Dès 1975, il semblerait d’après certains historiens que la réputation du karateka français, Dominique Valéra, ait donné un élan important à cette discipline sportive. Son travail de promotion entrepris à l’aide de stage dits de « masse » dans le but de faire découvrir le full-contact américain en Europe a permis un développement rapide de cette discipline. Ainsi en Europe dès la fin des années 1970, s’installe dans le Monde des arts martiaux un fort engouement pour le full-contact conjugué par l’effet médiatique des films cinématographiques de l’acteur américain, Bruce Lee. Très rapidement, s’installent en Europe de grandes manifestations publiques avec comme point d’orgue l’organisation de titres professionnels. Puis, la mise en place d’opens amateurs européens et en 1978, la création d’une fédération européenne, la WAKO lancent définitivement la discipline.










Dominique  Valéra

Dominique Valéra (né le 18 juin 1947 à Lyon) est un karatéka français, 9e dan de karaté et 9e degré de full-contact. C'est aussi un acteur qui a joué dans plusieurs films.

FRANCE :

La France est un grand pays du full-contact[évasif], de par le travail de promotion effectué en Europe dès 1975 par Dominique Valera et d’autre part, par son dynamisme sportif avec plusieurs dizaines de milliers de pratiquants sur le territoire français ; faisant de cette discipline, un des sports de combat français le plus pratiqué. Depuis les années 1970, comme pour de nombreuses boxes asiatiques (kickboxing et le muaythaï), le développement dans les milieux éducatifs notamment les établissements scolaires (école, collège, lycée et université) est quasi-inexistant.
La première rencontre officielle sur le territoire français a eu lieu le 25 mai 1976. La manifestation se déroule au Palais des Sports, à Paris. Le chanteur Johnny Hallyday s’occupe de la promotion et apparaît dans ce but à la télévision. La composition des équipes est surprenante. Celle des États-Unis est composée de deux Mexicains (Ramiro Guzman et Isaias Duenas), trois Américains (Gordon Franks, Jeff Smith et Bill Wallace) et d’un Français, Dominique Valera. L’équipe européenne est composée uniquement de personnes provenant d’Allemagne, soit Lan Ung Kim, pratiquant le Taekwondo, Giuseppe (Joseph) Cosantino, Arno Koschik, Jörg Schmidt, Dieter Herdel et Kunibert Back. Seul Jörg Schmidt est mentionné comme étant un combattant de l’Institut Bruckner. Quant à Roger Paschy, qui avait obtenu la sélection, a renoncé deux jours avant le combat. Il aurait dû rencontrer Isaias Duenas. Les combattants portent un casque de protection, ce qui a été décidé peu avant les matchs, à l’exception de Dominique Valera et Kunibert Back, qui refusent et combattent sans protection à la tête. Les combats se déroulent en trois rounds, sur une estrade, c’est-à-dire sans ring. Ramiro Guzman bat aux points Lan Ung Kim, parfois mentionné sous le nom de Lair. Ce dernier s'accroche tout le long du combat. Ramiro Guzman le fait tomber au sol par des fauchages (en japonais, O-Soto-Gari), tenant plus du judo que du full-contact.
En France dès les années 1980, des désaccords entre des dirigeants ont partagé la discipline en deux tendances : le « full-contact » d’un côté et de l’autre la « boxe américaine ». La Fédération française de full contact et disciplines associées, suite à une délégation de service public rendue par un arrêté ministériel est officiellement responsable du « full-contact » depuis 2004 et à partir 2007 de la « boxe américaine ». En 2008, une des branches de la « boxe américaine », la FBA-DA a rejoint une nouvelle structure dite « parallèle », la Fédération française de sports de contact et disciplines associées dans le Comité français de K1-rules. Depuis la rentrée sportive 2009, la boxe américaine a retrouvé sa pleine représentativité au sein de la FFSCDA en s’organisant en Comité français (CFBA) et en obtenant la Délégation de pouvoirs ministérielle.
Le développement de cette pratique, malgré la multitude de sports de contact qui existe déjà, est possible à l’époque grâce à ses règles se situant au carrefour d’un style dur comme la boxe thaïe et d’autres style dits moins rudes tel la savate. En 1978, suite à une demande du ministère chargé des sports l’appellation « full-contact » prend le nom de « boxe américaine » et ainsi la fédération originelle devient le Comité national de boxe américaine (CNBA). En 1979, le ministère chargé des sports place le CNBA sous la tutelle de la Fédération française de boxe française savate (FFBFSDA). Puis en 1982, le CNBA reprend son autonomie en quittant la FFBFSDA et devient la Fédération nationale de boxe américaine (FNBA). En 1983, une enquête du ministère chargé des sports (rapport Tetelin) et obtint un agrément provisoire de l’État et la FNBA devient la Fédération Française de Boxe Américaine (FFBA-DA). En 1985, l’agrément ministériel est retiré à la FFBA. En 1986, la FNBA et la FFBA-DA tente un rapprochement. En 1987, une nouvelle enquête du ministère chargé des sports qui amène en 1989 à la création de la FFUBADA (Fédération française unifiée de boxe américaine et disciplines assimilées). En 1989, un agrément ministériel est délivré à la FFUBADA et Dominique Valéra est nommé directeur technique national ; il sera suivi en 1990 de la Délégation de pouvoirs. En 1992, les structures gérant le kick-boxing et le muay-thaï se rapprochent du full-contact. En 1996, la constitution de la FFKBFCDA (Fédération française de kick-boxing, full-contact et disciplines associées) pour rassembler réellement les trois boxes pieds-poings qui fonctionneront séparément au sein de la FFKBFCDA sur le principe d’une confédération. Rapidement naissent des divergences de point de vue. Une partie des dirigeants du kick-boxing, de la boxe américaine, et de la boxe thaïlandaise (muay-thaï), se regroupent en septembre 1996 au sein de la FFBADA (Fédération française de boxe américaine et disciplines associées), structure bénéficiant de l’agrément ministériel. Un agrément ministériel provisoire fut accordé aux deux fédérations (FFKBFCDA et FFBADA) jusqu’en août 1998. À l’issue de cette échéance, et durant la saison 1998-1999, le ministère chargé des sports, après un audit dans chacune des structures, demanda à la FFKBFCDA de proposer un regroupement, afin d’accueillir en son sein les pratiquants de full-contact et de boxe américaine. Cette unification donna naissance à la FFCDA (Fédération de full contact et disciplines associées) créée en 1999 (agrément ministériel). Elle deviendra FFFCDA (Fédération « française » de full contact et disciplines associées) à l’obtention de la délégation de pouvoirs du ministère chargé des sports en 2002. Début des années 2000, une reprise d’organisation de titres « élites » revoit le jour sur le territoire français. Suite à la décision ministérielle d’interdire l’organisation de titres internationaux sur le territoire français, deux structures ayant promu les boxes pieds-poings au début des années 1980, la « WKA-France » et l’« ISKA-France », se mettent en suspend jusqu’à ce que Thierry Muccini, en 2002, relance la dynamique ce cette antenne française en amenant une sélection française à des événements internationaux. Au regard du succès rencontré par l’équipe française aux championnats du Monde WKA de 2002 à 2005, Alain Delmas et Thierry Muccini, décident de redorer le blason des deux fédérations les plus populaires au monde, la WKA et l’ISKA. L’été 2006, ils relancent la WKA-France et en janvier 2007 l’ISKA-France. Ainsi, ils vont permettre à la France de retrouver la représentativité internationale qui lui manquait depuis la fin des années 1990.

En début de saison 2008-2009, suite à la « crise sportive » qui traverse les boxes pieds-poings avec l’arrivée d’une nouvelle structure imposée par le ministère, ces deux organes, la WKA-France et l’ISKA-France, rejoignent la Fédération dans le cadre de la « Commission pugilistique ». Durant le printemps 2008, à l’annonce de la naissance d’une « fédération parallèle », la Fédération française de sports de contact et disciplines associées, un vent de panique traverse le « paysage du pieds-poings français ». En effet, cette « nouvelle fédération » obtient de l’État l’agrément ministériel en mai 2008. Dès la rentrée sportive, il s’opère un « mouvement de population » vers cette nouvelle structure pour les disciplines suivantes : kick-boxing, muaythaïkung-fu de contact (wushu), boxe américainepancrasebando et quelques sports de combat mineurs. En décembre 2008, la délégation de pouvoirs vient renforcer le projet implicite de regrouper dans une même entité les disciplines de contact afin de mutualiser les moyens. Par conséquent, les trois « fédérations en place » depuis des décennies, Fédération, Fédération française de muaythaï et disciplines associées et Fédération française de Wushu (FFWaemc), a qui l’État avait accordé jusqu’alors sa confiance, se retrouvent exclues des aides de l’État (subventions de fonctionnement et cadres techniques à disposition). Durant l’été 2009, le nouveau cabinet ministériel chargé des sports confie le « dossier épineux de l’attribution de la délégation de pouvoir » au Comité olympique français (CNOSF) pour un « avis consultatif ». Dès la rentrée 2009 au CNOSF, une commission d’examen constituée des 





Championnat du Monde I-S-K-A juillet 1992 avec le français Christian Battesti et l'Américain Harris victoire de Christian battesti par ko au 12 ° round .


représentants des plusieurs fédérations de sports de combat et d’arts martiaux auditionne les présidents des quatre structures concernées (la nouvelle fédération de sports de contact et les anciennes, fédération de wushu, fédération de full-contact et fédération de muaythaï). Un mois plus tard (octobre 2009), la Fédération française de sports de contact (FFSCDA) obtient, au grand étonnement des « anciennes fédérations », la délégation de pouvoirs pour toutes les disciplines à l’exception du wushu (accordé à la fédération française de WUSHU-aemc). Par la même occasion, le ministère rajoute à la liste d’activités de la précédente délégation de la FFSCDA/Sports de contact, la boxe américaine, auparavant attribuée à la FFFCDA/Full-contact. En octobre 2009, se constitue une confédération de sports de combat regroupant des sports olympiques et non olympiques. Courant 2010, le Conseil d’État a débouté la demande des vieilles fédérations. Comme ce fut le cas du groupement WKA-France en 2008, suite à des dysfonctionnements au sein de la nouvelle fédération parallèle créée en 2008 (la FFSCDA/sports de contact), deux nouveaux groupements rejoignent la FFFCDA (full-contact) : en octobre 2010, la FBADA (Boxe américaine) rejoint la FFFCDA puis en septembre 2011 le groupement K1 K1-rules. Thomas.G 11 fois champion de Françe de Full-Contact s'entraîne dans le club d'Américan Boxing de Villersexel


REGLEMENTATION :

Comme tout sport, le full-contact est défini par une réglementation qui fixe ses modalités d'action et ainsi en détermine sa spécificité. Les fulleurs utilisent leurs poings selon les modalités proches de la boxe anglaise et ne peuvent donc frapper en dessous de la ceinture. Les techniques de jambe sont elles aussi interdites sous la ligne de la ceinture mais les balayages sur le chausson en mousse restent possibles. Ces contraintes réglementaires en font une discipline ayant une stratégie spécifique du point de vue sportif.


TECHNIQUE :

Les coups de poing sont repris de la boxe anglaise, les coups de pied sont identiques à ceux des arts martiaux et peuvent atteindre la tête et le buste.



TECHNIQUES DE POING :





Coups de poing usuels
Direct (straight-punch en anglais) : coup de poing direct
    • Coup de poing direct « long » : le jab (coup de poing direct du bras avant) et cross (coup de poing direct du bras arrière).
    • Coup de poing direct « court » (short straight-punch en Anglais) utilisé à distance rapprochée.
  • Crochet (hook-punch en anglais) : coup de poing circulaire et le swing (appelé également stick-punch en anglais) : coup de poing circulaire large.
Le coup de poing crocheté en abrégé crochet est un coup de poing circulaire délivré le plus souvent à mi-distance avec le bras semi-fléchi (formant comme son nom l’indique une sorte de « crochet »). Il peut être réalisé uniquement avec une action de l’épaule ou à contrario en utilisant une rotation du tronc ce qui lui donne une plus forte puissance de frappe.
Crochet du droit lors d'un match de kickboxing.
Le mécanisme de frappe utilise la circumduction autour de l’épaule mais également en fin de trajectoire l’extension du coude (mouvement de piston notamment pour les techniques redoublées).

Crochet en shadow-boxing

Travail des crochets à la palette

Esquive d’un crochet du bras avant à mi-distance
Coup de poing remontant ou uppercut est un terme anglais qui se prononce « U-percut ». Geste de percussion réalisé de bas en haut, et délivré le plus souvent à mi-distance avec le bras semi-fléchi.
Il est souvent qualifié de crochet dans le plan vertical, ce qui n'est pas toujours vrai. Sa trajectoire peut être effectivement curviligne mais elle peut être également rectiligne (oblique remontante le plus souvent). Ainsi, une trajectoire perpendiculaire à la cible évite plus facilement des esquives adverses.
En boxe anglaise au xviiie siècle, le boxeur anglais Dutch Sam a donné le nom d’uppercut à ce coup appelé auparavant « undercut ».

Uppercut à grande distance

Uppercut en contre sur une attaque en jambe

Uppercut en contre sur une attaque en poing
Le coup de poing descendant est délivré dans l’axe direct et sa trajectoire est plutôt circulaire. En anglais, on le nomme « overhand » ou « overcut ». Il est appelé « drop » en France à l’image du coup de pied dit « tombé » dans le ballon de rugby.
On associe ce coup de poing à une sorte de crochet plongeant. Ce qui est faux, car comme dit ci-dessous il est donné dans l’axe direct et atteint donc les cibles frontales. À l’opposé (et par définition), le crochet atteint les cibles latérales.
Le coup de poing descendant est donné quelquefois à mi-distance voire « en aveugle » notamment au corps-à-corps (c’est-à-dire sans vision réelle de la cible à atteindre).

·        
Drop du bras avant

·        
Drop du bras arrière

·        
Drop en contre (ou cross-counter)


Coups de poing moins usuels
       Back-fist (ou reverse en anglais) : coup de poing en revers.
En langue anglaise, back-fist ou reverse. Coup porté du revers du poing utilisé dans certaines boxes pieds-poings. Il est classé dans les attaques indirectes de la main. On frappe du dos du poing et de la tête des métacarpiens suivant différentes trajectoires en arc de cercle (autour du coude, de l'épaule ou en combinant les deux) :
  • Dans un plan horizontal de l'extérieur vers l'intérieur le pouce en haut (il n'est pas autorisé dans certaines boxes),
  • Dans un plan horizontal de l'extérieur vers l'intérieur le pouce en bas, on parle alors de swing ou stick-punch,
  • Dans un plan vertical de bas et haut, phalanges tournées vers le haut
  • Dans un plan vertical de haut et bas, phalanges tournées vers le bas
Dans le 1er mode, la technique peut être portée avec un tour complet sur soi-même, on parle alors de coup de poing retourné ou spinning back-fist en anglais.
 Revers de poing dans le plan vertical et descendant

  • Spinning back-fist (ou turning back-fist) : coup de poing en revers retourné.
  • Jump-punch (ou superman-punch) : coup de poing en sautant.
(*) Autorisé chez les professionnels mais pas dans tous les pays.
N.B. : Cross-counter : Le coup de poing en contre croisé consiste à utiliser le bras adverse comme une glissière pour délivrer une attaque dans l’attaque adverse. Le coup est délivré lors du déclenchement adverse et avec une inclinaison latérale du buste (désaxage) ; cela pour éviter d’être atteint dans l’axe par le poing adverse.
C’est une arme redoutable en combat et appartient généralement aux combattants expérimentés.
En anglais, on le nomme cross-counter, littéralement « contre croisé ».
En boxe, c’est généralement un coup de poing direct long et plongeant (overcut ou « cross-over »). C’est un coup magistral d’anticipation donné en général sur une attaque en coup de poing direct du bras avant (jab) adverse.

Contre en direct du bras arrière sur une attaque en jab

Cross plongeant du bras arrière sur une attaque en jabd’un adversaire en « fausse-garde »


Coups de poing hybrides
        Half-hook :  En boxe, le semi-crochet (en Anglais, Half-hook) est coup dit « mixte » (hybride) à mi-chemin entre un coup de poing direct et un coup de poing crocheté (crochet en boxe) utilisé en boxe anglaise. En réalité le coup démarre comme un direct et poursuit sa trajectoire comme un crochet long. Il atteint une cible placée légèrement sur le côté, ce qui occasionne chez l’opposant un problème de lecture pour défendre. A ne par confondre avec un autre coup mixte, le bolo-punch, qui tient du crochet et de l’uppercut à la fois.
On constate dans la pratique de la boxe, que le semi-crochet est réalisé naturellement, c’est-à-dire sans passer par un apprentissage quelconque. Le pratiquant en guise de coup de poing à trajectoire directe délivre une forme légèrement curviligne. Pour les puristes, il s’agit d’un défaut de réalisation qui s’éloigne des techniques enseignées dans les écoles de boxe.
Au niveau défensif, le semi-crochet au même titre que de nombreux coups « hybrides » (bolo-punch, semi-uppercuthalf-swing) ainsi que les coups moins usuels (coup de Bob Fitzsimmonsoverhandswing) vont poser des difficultés de lecture de jeu à l’adversaire et ainsi répondent à un des principes tactiques majeurs de l’attaque : « chercher à surprendre l’adversaire ».
Semi-crochet en attaque

Semi-crochet en coup de contre lors d’une attaque enjab

  • Half-uppercut : semi-uppercut en Français, coup de poing rectiligne à mi-chemin entre un direct et un uppercut.
En Boxe, coup de poing « mixte » à mi-chemin entre un Uppercut et un Direct et qui atteint, le plus souvent, le buste adverse. En réalité le coup démarre comme un uppercut et poursuit sa trajectoire comme un direct, le pouce du gant peut être vers le haut.
 Semi-uppercut en contre lors d’une attaque en jambe



  • Bolo-punch: coup de poing circulaire (mi-crochet/mi-uppercut).L
Coup de poing circulaire exécuté à 45° et envoyé de bas en haut. C’est une technique dite « mixte » à mi-chemin entre un uppercut et le crochet de boxe. Ce coup remonte mais atteint les cibles latérales.
On attribue l’invention de ce coup à Kid Gavilan qui combine à l’origine un uppercut du bras droit, un cross et un swing. Il le popularise sur le ring dans les années 1940 et les années 1950.
Auparavant dans les années 1930, le boxeur Ceferino Garcia utilise cette technique avec grande dextérité. Les journalistes et commentateurs de boxe de l’époque appellent cette forme gestuelle le « coup de bolo » (le « bolo » est également une sorte de cravate originaire d’Arizona). Ce coup ressemble étrangement à une technique de maniement de couteau philippin (pour découper la végétation). Garcia explique sa dextérité car dans sa jeunesse il a découpé la canne-à-sucre dans les plantations philippines ; cela avec une « machette bolo » qu’il maniait à l’image d’un uppercut rapide.
En boxe, il peut s’apparenter à un « coup de fouet », c’est-à-dire une vive frappe donnée avec relâchement.
Le boxeur philippin, Macario Flores est le légendaire praticien du bolo-punch. Selon le journal, Tacoma News Tribune du 27 mars 1924 (USA) : « Flores utilise son poing à l’image d’un coup de machette d’indigène philippin. Le coup est on seulement puissant mais également rapide comme l’éclair et donc difficile à voir venir ».
Dans l’histoire de la boxe anglaise du xxe siècle, le meilleur spécialiste de bolo-punch est Sugar Ray Leonard. À l’occasion de deux grands combats, Leonard utilise ce coup. D’abord lors sa revanche face à Roberto Duran puis contreThomas Hearns dans leur deuxième face à face. On a également un exemple de K.O par bolo-punch, lors du combat en poids lourds (en 1999) qui oppose Ike Ibeabuchi à Chris Byrd. Les grands champions Roy Jones Jr et Joe Calzaghe sont également des spécialistes de ce coup.


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Bolo-punch en attaque avec inclinaison du buste

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Bolo-punch en contre (tronc sur l’extérieur) sur une attaque en jab

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Bolo-punch en contre (tronc sur avant) lors du déclenchement d’un jab


TECHNIQUES DE JAMBE :






Coups de pied usuels
  • Front-kick : Le Coup de pied latéral est exécuté dans un mouvement les hanche de profil. Il combine une adduction de la hanche, avec une rotation de la cuisse et une extension du genou. Le type de percussion peut être soit percutant (rebondissant), soit pénétrant (enfonçant ou défonçant) ou repoussant (on dit posé-poussé).
  • Le coup est porté avec le dessous du pied (avec le talon, cheville fléchie ou, la semelle pour la pratique en chaussures), le bord externe du pied (pied en éversion, cheville fléchie) ou, plus rarement avec le « bol » du pied (dessous des orteils, cheville fléchie). Plus couramment ce coup de pied dit "de côté" est délivré avec le talon ou le bord externe du pied en flexion et à l'horizontale.
  • En langue anglaise, on le nomme side-kick.
La trajectoire du coup décrit, soit un trajectoire rectiligne vers l’avant, soit curviligne vers le haut pour atteindre un adversaire qui se présente très souvent de trois-quart de face. Les cibles visées sont en général les parties vitales, fragiles et molles de l’organisme : la tête, le torse, le bas du tronc et les cuisses. La trajectoire du coup est plutôt horizontale pour les frappe en ligne moyenne, montante pour la ligne haute et descendante pour la ligne basse
Suivant le type de pratique, la discipline martiale et la réglementation sportive (self-défense, close combat, art martial, sport de combat) plusieurs façons de faire coexistent. Les principales formes d’exécution sont les suivantes :
1/ Le coup de pied de côté de forme dite « pistonnée ». Ce mode utilise le principe de l’armé haut du genou et dans ce cas la frappe est très puissante. La trajectoire est plutôt horizontale.
2/ Le coup de pied de côté de forme dite « circulaire ». Ce mode combine une rotation interne de la cuisse (« roue » autour du genou) avec une adduction de la cuisse et une extension du genou. On parle souvent de technique « en coller d’affiche ».
3/ Le coup de pied de côté de forme dite de jambe « lancée tendue » (ou « jetée » vers l’avant et le haut). Ce mode utilise essentiellement de l’action de la hanche (adduction).
Les modes ci-dessus peuvent être combinés entre eux.
Pour le coup de pied de la jambe arrière, même si celui-ci est très visible, il utilise la rotation des hanches ce qui lui donne une puissance supplémentaire et avantageuse pour la frappe de plein impact.
Comme de nombreuses techniques, le coup de pied de côté s'exécute :
  • en tournant sur soi-même (retourné), en Anglais : spinning side-kick
  • en croisant les appuis (marché croisé),
  • en sautant (ou « volant »), en Anglais : jumping side-kick,
  • voire en combinant les modes précédents.
Ces modes d’exécution ont pour effet d’augmenter la puissance de frappe.
Coup de pied latéral sur le tronc ici en coup de contre

Coup de pied latéral sur la hanche ici en coup d’arrêt

Coup de pied latéral sauté (jumping side-kick)

  •  Semicircular-kick : Le Coup de pied semi-circulaire (en langue anglaise: semicircular kick ou 45° degree forty five roundhouse kick) est un coup de pied de boxes pieds-poings et d'arts martiaux fait habituellement les hanches de face à la différence ducoup de pied circulaire (roundhouse kick). Ce coup de pied dit "semi-circulaire" est porté avec le dessus du pied (coup de pied) ou le « bol » du pied (dessous des orteils, cheville fléchie) voire le tibia (suivant la réglementation). Il en existe variées formes : forme « balancée » à partir de la hanche, forme « fouettée » avec le genou et une troisième combinant les deux façons précédentes.
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Coup de pied semi-circulaire en ligne basse à l'extérieur de la cuisse

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Coup de pied semi-circulaire en ligne basse à l'intérieur de la cuisse

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Coup de pied semi-circulaire en ligne moyenne

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Coup de contre en ligne basse sur une attaque en coup de pied semi-circulaire en ligne haute

  • Roundhouse-kick : Selon l’ampleur du mouvement, et la technique utilisée, les hanches peuvent être de face ou de profil lors de l’impact du coup. Les actions de mouvement peuvent différer bien : 1/ fouet du genou, 2/ mobilité de l’articulation de la hanche, 3/ force de rotation du basin et, bien sûr, combinaison de ces variés actions. Le type de percussion peut être : percutant (rebondissant) ou pénétrant (enfonçant ou défonçant).
Le coup est porté avec le dessus du pied (coup de pied), le « bol » du pied (dessous des orteils, cheville fléchie), le tibia ou, plus rarement, les orteils tendus (le pied tendu dans le prolongement du tibia, notamment dans les pratiques en chaussures).
En langue anglaise : il est le plus souvent nommé roundhouse kick voire round kick. Dans certaines boxes pieds-poings et arts martiaux on utilise des abréviations (raccourcis) pour indiquer la hauteur de coup : "coup de pied bas" (low kick - coup en ligne basse), "middle kick" (coup en ligne moyenne) et "high kick" (coup en ligne haute).
Coup de pied circulaire en ligne médiane

Coup de pied circulaire en ligne haute

La trajectoire du coup, décrit un arc de cercle dans un plan généralement proche de l’horizontale pour atteindre un adversaire qui se présente très souvent de trois-quart de face. Les cibles visées sont en général les parties vitales, fragiles et molles de l’organisme : la tête, les parties molles du bras, les flancs, les cuisses, les mollets et le pied pour les coups de pied circulaire dit de balayages. La trajectoire est plutôt horizontale pour les coups en ligne moyenne, montante pour les coups en ligne haute et descendante pour la ligne basse Ainsi, le coup de pied semi-circulaire peut lui ressembler dans son exécution.
Suivant le type de pratique, la discipline martiale et la réglementation sportive (self-défenseclose combatart martialsport de combat) coexistent variées manières de faire. Les principales formes d’exécution sont les suivantes :
  • 1/ Le coup de pied circulaire de forme dite « fouettée ». Cette façon utilise principe du fouet du genou et dans ce cas la coup est dite « rebondissante » (la plupart du temps). La trajectoire est plutôt horizontale.
  • 2/ Le coup de pied circulaire de forme dite de jambe « lancée tendue » (ou « balancée » vers l’intérieur du corps). Cette façon utilise deux mouvements, 1/ action de la hanche (circumduction), 2/ flexion de la cuisse sur le tronc, 3/ ou la combinaison des deux manières précédentes.
  • 3/ Le coup de pied circulaire de forme dite « en tourniquet ». Le coup est donné avec la rotation de l’ensemble du corps : appui, hanches et épaules. Cette façon est dite « pénétrante » (ou « défonçante ») car l’ensemble du corps est entraîné dans un effet de rotation complète amenant le pratiquant à réaliser un tour sur lui-même pendant un coup raté.
  • Les manières ci-dessus peuvent être combinées entre eux.
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1/ Forme de type « fouet »

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2/ Forme de type « balancé »

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3/ Forme de type «tourniquet »

  • Reverse-kick : Le coup de pied crocheté, en anglais hook kick, est un coup de type circulaire inversée (c'est-à-dire vers l’arrière du corps) dans un plan horizontal ou oblique. Dans certaines disciplines de sport de combat de percussion on le nomme « coup de pied en revers ». Il est généralement frappé avec la partie arrière du talon.
  • La technique peut être réalisé :
  • du pied avant ou arrière avec une extension de la cuisse sur le tronc et cela (sans quitter l’adversaire des yeux)
  • du pied arrière avec un pivot plus ou moins grand de l’appui au sol
  • du pied arrière avec une rotation complète de l’appui (quasi un tour entier) que fait perdre de vue l’adversaire pendant un court moment. Cette technique est dénommée « retournée », en anglais « spinning hook-kick » ou « turning-kick »), et est particulièrement puissante pour l’affrontement de plein-contact.
  • Deux façons de percussion coexistent :
  • Méthode dite « jambe tendue » (balancé avec la hanche) où l’action principale est une extension de la cuisse sur le tronc donnée avec une vive contraction des muscles fessiers et une extension dorsale.
  • Méthode dite « fouettée » (« coup de fouet » à l’envers autour du genou) c’est-à-dire en ramenant le talon vers la fesse).
  • Une combinaison de la façon « jambe tendue » et de la façon « fouetté » est très souvent employée.
Ce coup de pied est porté également de façon "retournée" et "sautée" ensemble, on le nomme en anglais : « jumping hook kick » (flying kick). Il est utilisé en coup de pied de balayage ou de fauchage appelé en français "balayage tournant".
Coup de pied crocheté en ligne haute

Coup de pied crocheté en ligne haute

Balayage de type coup de pied crocheté au corps-à-corps

Balayage de type coup de pied crocheté retourné

  • Back-kick : coup de pied en arrière.
  • Sweeping (ou footsweep en anglais) : coup de pied de balayage.
N.B. : Usuellement, les coups de pied circulaires (roundhouse-kick) portent les noms suivants :
  • Middle-kick : coup en ligne moyenne (sur le tronc et les bras)
  • High-kick : coup en ligne haute (niveau de la tête).
  • Low-kick : coup de pied bas autorisé uniquement dans la version du "full-contact avec low-kick".
Ces vocables précédents sont des erreurs terminologiques car les techniques de jambe suivant leurs formes gestuelles ont des appellations distinctes (Ex. : au niveau « high-kick » : on trouve le front kick, le hammer-kick, le hook-kick, etc. et pas seulement le roundhouse-kick comme on l’indique très souvent).
N.B. : Il existe de nombreux coups de pieds hybrides, tel le "side-front" qui est un coup de pied de côté ("side-kick") avec les hanches plutôt de face permettant une liaison instantanée des techniques de poing très utile en défense active
Retrait de buste sur un attaque en coup de pied circulaire (roundhouse kick)

Back-kick en contre lors d'une attaque en ligne haute


Coups de pied moins usuels
Catégorie des coups de pied dit « en bâton » (stick-kick) :
  • Crescent-kick : coup de pied en croissant (hanches de face).
  • Hammer kick : coup de pied retombant porté avec le talon – habituellement surnommé, coup de pied en "marteau". Lorsqu’il est préparé dans l’axe direct, il se nomme axe-kick.
Coups de pied retournés et volants
           Spinning hook-kick (ou turning hook-kick): coup de pied crocheté et retourné
  • Spinning side-kick : coup de pied latéral et retourné
  • Spinning back-kick (ou turning back-kick) : coup de pied en arrière et retourné
  • Jumping front-kick (ou flying-kick) : coup de pied frontal et sauté
  • Jumping roundhouse-kick : coup de pied circulaire sauté
  • Jumping side-kick : coup de pied latéral et sauté
  • Jumping back-kick : coup de pied en arrière sauté.
(*) Certaines techniques peuvent être retournées et sautées à la fois



DEFENSE :

La défense en boxe se résume par un ensemble d’actions destiné à faire échec à l’offensive adverse, comprenant les blocages de coups, les déviations de coups, les esquives de coups, les déplacements (mobilité pour ne pas être atteint) et les actions de neutralisation. Se garantir contre les attaques adverses est un des trois objectifs principaux à atteindre dans les sports de combat de percussion, à côté d’attaquer les cibles adverses et d’utiliser l’action adverse à son propre avantage.
On distingue plusieurs objectifs de défense :
  • la simple mise en sécurité de ses propres cibles, quelquefois réalisée en urgence (dite défense passive : couverture neutre, blocage neutre, encaissement, etc.),
  • la réalisation d’actions destinées à utiliser l’activité adverse à son avantage, appelée par certains auteurs, défense active : le blocage déviant ou la « parade chassée » dans le but de déséquilibrer, le blocage absorbant, l’esquive (pour ces trois formes liés à des ripostes simultanées), puis le coup d'arrêt suivi également d’une riposte,
  • la mise en difficulté de réalisations offensives adverses (par le raccourcissement ou l’augmentation de la distance, par le verrouillage des armes adverses, par une déstabilisation à base de techniques de menace, de leurre, de battement, etc.).
Ces deux derniers objectifs nécessitent des qualités d’initiative, d’anticipation et d’à-propos. Le but à atteindre serait d’être capable de défendre et de contre-attaquer (riposter) dans toutes les positions avec le moindre risque.
On distingue trois catégories de défense :
  • la défense dite « classique » ayant pour but d’annihiler l’action adverse (ex. : « couverture », parade bloquée, parade opposition…),
  • la défense dite « active » favorisant l’utilisation de l’action adverse (ex. : absorption de choc, coup d'arrêt, dégagement),
  • et la neutralisation ou activité d’anticipation ayant pour but d’empêcher le déclenchement de l’offensive adverse (verrouillage des armes adverses, avancée au contact…).